Tout peuple est le reflet de son histoire. La civilisation maya et la conquête espagnole ont profondément marqué le Guatemala. Du Guatemala précolombien, les Européens en général ne connaissent que les «mystérieuses cités de pyramides perdues dans les Hanes de la forêt vierge». A part Tikal, ils seraient bien embarrassés de nommer deux ou trois autres cités mayas d'importance. La mythologie occidentale veut que la conquête de l'Amérique ait été chose facile. Selon nos livres d'histoire, un peu rapides avec les faits, les indiens confondirent les Espagnols à cheval avec les dieux blancs annoncés par leurs livres sacrés et perdirent toute envie de lutter. Les armes des conquistadores firent le reste. Terrorisés et incapables de résister, les Indiens furent facilement soumis les Espagnols détruisirent ainsi une des plus grandes civilisations de la planète.
Sans être complètement fausses, ces explications sont simples, voire simplistes. La cupidité, l'ambition, l'arrogance, la brutalité mais aussi le culot, l'habileté politique, la ténacité et un certain courage des Espagnols furent aussi les instruments de leur conquête. La résistance des fiefs (ou royaumes) d'Amérique centrale, du Yucatan au Panama, en rendit la conquête extrêmement longue et difficile pour les Espagnols qui devaient se frayer un chemin à travers une région touffue, marécageuse, montagneuse et accidentée à l'extrême. Les béritages maya et colonial forment aujourd'hui la base de l'attrait du Guatemala.
Le Guatemala est le "pays du printemps éternel". Mais les chaleurs étouffantes de la côte Pacifique et des plaines du Petén, le froid intense des Hauts-Plateaux en biver et les averses diluviennes de la saison des pluies dans tout le pays obligent à nuancer.
Cette géographie compliquée, ces climats variés et ces peuples si divers donnent au (...) trop ignorée ; ses mille et une couleurs. Ses (...) savanes, ses collines boisées, ses volcans endormis (...) encaissées, ses lacs, ses majestueux couchers de soleil, ses (...) unique et sa flore exubérante et, surtout, sa variété de peuples et de cultures, ses villages perdus dans les montagnes ou les forêts, donnent des couleurs magnifiques à ce petit pays à nul autre pareil.
Tout peuple est le reflet de son histoire. La civilisation maya et la conquête espagnole ont profondément marqué le Guatemala. Du Guatemala précolombien, les Européens en général ne connaissent que les «mystérieuses cités de pyramides perdues dans les Hanes de la forêt vierge». A part Tikal, ils seraient bien embarrassés de nommer deux ou trois autres cités mayas d'importance. La mythologie occidentale veut que la conquête de l'Amérique ait été chose facile. Selon nos livres d'histoire, un peu rapides avec les faits, les indiens confondirent les Espagnols à cheval avec les dieux blancs annoncés par leurs livres sacrés et perdirent toute envie de lutter. Les armes des conquistadores firent le reste. Terrorisés et incapables de résister, les Indiens furent facilement soumis les Espagnols détruisirent ainsi une des plus grandes civilisations de la planète.